La hausse des prix doit aider Michelin à dépasser son niveau d'avant-crise en 2022
Malgré le Covid-19 et les tensions d'approvisionnement, Michelin semble ne pas connaître la crise.
Le groupe basé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a indiqué avoir enregistré un chiffre d'affaires de 23,8 milliards d'euros en 2021.
Le spécialiste des pneumatiques affiche donc son optimisme et table sur un résultat opérationnel de plus de 3,2 milliards pour 2022 et 3,5 milliards pour 2023.
Michelin met en avant les volumes, qui ont progressé de 16,3% sur un an, les hausses de prix de ses produits et l'intégration des sociétés acquises depuis 2018.
L'année 2021 n'a pourtant pas été toute rose pour Bibendum !
Le groupe a dû affronter des problèmes de logistique et d'approvisionnement.
A cela se sont ajoutés la hausse des prix de l'énergie et les tensions de recrutement, qui ont vivement inquiété son président Florent Menegaux.
La reprise de l’activité variera toutefois selon les marchés.
Pour l'année, le marché du pneumatique poids lourds devrait augmenter de 1% à 5%.
Les activités de spécialité devraient croître de 6 à 10%, grâce à l'exploitation minière et à l'agriculture, mais aussi à la reprise du marché des pneus d'avion.
L'exposition de Michelin aux récentes tensions découlant du conflit entre l'Ukraine et la Russie, d'où elle importe certaines matières premières, est limitée, selon son directeur financier.
Le groupe a également précisé ses actions sur le plan climatique : il a fait passer sa part d'énergies renouvelables de 13% en 2019 à 18% en 2021.