Le chantier du parc éolien en mer de St-Nazaire est en bonne voie !
Le chantier du parc éolien en mer de St-Nazaire est en bonne voie !
“Pour que la construction du premier parc éolien en mer français se passe dans les meilleures conditions possibles, EDF a redoublé d’efforts pour soulager les inquiétudes des riverains et des professionnels au sud du Croisic.
À partir de mai 2022, 80 éoliennes de 180 mètres de haut seront situées entre 12 et 20 km de la côte. Étant visibles du littoral, de nombreux recours ont dû être traités. Malgré un appel d’offre gagné en 2012, ce n’est que vers mi-2019 que l’électricien français a pu lancer la construction du parc.
La zone de construction concernée sera progressivement interdite à la navigation. Seule une quinzaine de bateaux seront autorisés à entrer dans la zone.
La filiale de l'électricien a tout fait pour trouver un terrain d’entente avec les pêcheurs, organisant pour cela plus de 1000 concertations avec eux !
La relative bonne acceptation locale de ce projet, qui représente un investissement de 2 milliards d’euros, tient aussi à sa dimension économique et sociale locale.
C’est en effet à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) que General Electric (ex Alstom), qui emploie 400 salariés, a déjà assemblé 73 des 80 nacelles de 6 MW des éoliennes.
Vers mi-août 2021, les Chantiers de l’Atlantique situés à Saint-Nazaire, ont construit la sous-station permettant de convertir l’électricité produite par les éoliennes.
Le port de Saint-Nazaire accueille quant à lui le hub logistique de General Electric. 80 nacelles, 240 pales d’éoliennes et 240 tronçons des mâts y seront progressivement stockés.
Avec le réseau de PME-PMI impliqué dans le projet, environ 1 200 emplois sont ou seront créés en Pays de la Loire durant la construction et 100 durant l’exploitation. Un chiffre colossal !
Ce n’est que vers mai 2022 que la première partie du parc de Saint-Nazaire entrera en service. La dernière partie sera finie en décembre de la même année. Du moins, si tout continue à aller aussi bien !"
Source : L’Usine Nouvelle