Le vaccin thérapeutique de la biotech nantaise Ose immunotherapeutics, lors d’un essai clinique de phase 3, a permis de diminuer de 41% le risque de décès des patients atteints de cancer du poumon avancé ou métastatique. Après un an de traitement, le taux de survie des patients était de 44,4% avec le vaccin thérapeutique Tedopi contre 27,5% avec la chimiothérapie.
La biotech nantaise Ose Immunotherapeutics et ses quelque 70 salariés a de quoi se féliciter. «Une diminution significative de 41% du risque de décès a été observée, associée à un meilleur profil de tolérance et à une qualité de vie maintenue», a expliqué Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique de Gustave Roussy et investigateur principal de l’essai clinique réalisé sur 219 personnes en Europe et aux Etats-Unis.
Une réduction des effets secondaires
Dans le détail, après un an de traitement, d’après les résultats, le taux de survie des patients était de 44,4% avec Tedopi contre 27,5% avec la chimioterapie par docetaxel ou pemetrexed. Ces derniers ont subi moins d’effets secondaires significatifs avec le candidat-vaccin thérapeutique qu’avec la chimiothérapie (11,4% contre 35,1%).
En décembre 2022, Moderna et Merck avaient annoncé des résultats préliminaires positifs à leur essai de phase 2 d'un vaccin à ARN messager visant à lutter contre les mélanomes.